Formule 1 2014 Grand Prix d’Australie

Enfin on y est, la saison 2014 a commencé ce weekend par le grand Prix de Melbourne en Australie.

Le petit monde de la F1 et ses fans attendaient cette date avec impatience, peut-être même plus que les années précédentes.
Les essais hivernaux avaient donné de bons ou mauvais indices? Certains avaient ils caché leur jeu ?  On allait vite le savoir!

Première confirmation lors des qualifications, Mercedes était toujours devant tout le monde,  mais surprise une RedBull pointait le bout de son museau dans le haut du classement et pas celle que l’on attendait. Les qualifications se sont tenues sous la pluie ce qui a –peut être- donné une grille de départ ne reflétant pas exactement les réels niveaux des voitures.  Par exemple les Williams  ont souffert avec les pneus intermédiaires et pluie alors que sur le sec elles se comportaient très bien.  Et Daniel Ricciardo a empêché Mercedes d’obtenir une première ligne 100% flèches d’argent bien aidé par la piste humide.   La bonne surprise vint des deux rookie, qui se sont qualifiés dans les 10 premiers avec une superbe quatrième place pour Magnussen et la dixième pour Kvyat. Voilà pour les bonnes surprises et confirmation des qualifs, passons maintenant aux déceptions.

Vettel , Button et Raikkonen sont restés coincés en Q2.  Le Finlandais avait toujours des soucis à dompter les freins de sa voiture, et l’allemand n’était toujours pas en bons termes avec son moteur Renault. Le revenant japonais Kobayashi réussit un mini exploit celui de placer sa Caterham à 14ème place.  Bon après les bonnets d’ânes de la classe, j’ai nommé les Lotus,  20 et 21 sur la grille, ils n’ont pas été derniers juste parce que Gutierrez avait pris une pénalité de 5 places. Maldonado touchant même le fond en n’ayant même pas fait un tour chronométré et on a assisté  à un dialogue bizarre entre Romain Grosjean et son ingénieur qui lui demandait de rentrer plus vite aux stands et la réponse du français était simple  » je ne peux pas « .

Le lendemain le soleil brillait pour la première course de l’ére V6 turbo.  Et l’heure du départ arriva…autant se faire une raison, même si le bruit n’est pas horrible il n’en est pas moins, pas très agréable. Pour ceux qui ont assisté à un GP , le départ est le moment où sans boules quies on souffre mais pas là..je crois même qu’on pourrait discuter avec son voisin de tribune sans lever la voix. Par contre si vous regardez les course à la télévision, votre conjoint(e) appréciera de ne plus vous dire toutes les 5 minutes de baisser le son.  Enfin voilà les 22 monoplaces sont parties et beaucoup pensait que peu allaient voir l’arrivée, ils se sont trompés 14 voitures sur 22 à l’arrivée c’est loin d’être l’hécatombe que l’on nous avait annoncé.

Dès le départ , le premier incident avec la Caterham de Kobayashi qui a perdu les freins et est venue percuter la Williams de Massa. Ce nouveau système de freins n’est pas une franche réussite pour le moment et une défaillance pareille en bout de ligne droit à Monza ou même en Malaisie dans 15 jours pourrait être plus problématique. Quelques tours plus tard ce fut au tour d’Hamilton et sa Mercedes d’abandonner pour sauvegarder le moteur. Encore une règle limite…quelle idée de ne laisser que 5 moteurs pour une année surtout la première année d’un changement majeur de motorisation.  Après Hamilton, un deuxième champion du monde rentra aux stands très tôt et pas des moindres, Sébastian Vettel toujours en froid avec son moteur.  Pendant les moteurs de champions du monde avaient décidé de peu rouler, Rosberg creusait l’écart en tête à coups de 2 secondes par tour, Ricciardo deuxième ne pouvait faire que suivre.  Le surprenant rookie Magnussen se retrouvait troisième suivit par dans le désordre, Hulkenberg, Alonso, Raikkonen, Bottas, Vergne et Kyvat.

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Après quelques tours seulement nous avons eu droit à un joli petit train-train pour économiser le carburant, pendant que Bottas remontait les pilotes un à un avant d’aller faire frotti frotta avec le mur et casser sa jante. Raikkonen quand à lui continuait à apprendre à gérer ce nouveau freinage par plusieurs virages pris bien larges. La course ne s’est réellement jamais emballée, car toutes les écuries étaient encore en phase d’observation des réactions de leurs voitures. Beaucoup étaient même satisfaites de juste rallier l’arrivée comme Ferrari par exemple. On ne peut pas dire que Rosberg aura eu une victoire facile, car la fiabilité était précaire chez Mercedes, en tout cas en piste personne n’a été capable de suivre son rythme.  Daniel Ricciardo pour sa première course arriva deuxième mais sa joie fut de courte durée car quelques minutes plus tard il fut disqualifié pour avoir dépassé la consommation de 100k/H et ce plusieurs fois pendant la course. Magnussen arrivé troisième pour sa première course en F1 fit sensation. Le jeune pilote n’a commis aucunes erreurs pendant ce week end, très impressionnant.

Voici donc le classement après disqualification de Ricciardo.

1-Rosberg, 2-Magnussen, 3-Button, 4-Alonso, 5-Bottas, 6-Hulkenberg, 7-Raikkonen, 8-Vergne, 9-Kyvat, 10-Perez

Conclusion du Grand Prix d’Australie 2014

Je vais faire un bilan perso de ce GP, en tant que spectatrice.  Le manque de son du moteur peut être déroutant, mais juste au moment du départ. Car après on peut entendre tous les bruits annexes, comme les blocages de roues, le sifflement du turbo, le son de passages des rapports et enfin les conversations entre le stand et le pilote.  Alors oui les voitures roulent moins vite un exemple meilleur tour 2013 : 1:29.274 ; meilleur tour 2014: 1:32.478  on a donc bien les 3 secondes qu’on nous avait annoncé, mais ces temps vont vite tomber, les essais hivernaux nous l’ont bien montré.  Par contre je n’ai pas aimé du tout, le train-train pour sauvegarder du carburant…j’espère qu’ils vont vite arriver à gérer ça pour qu’ils puissent se lâcher pendant plus de 5 tours d’affilée…

C’était donc le premier grand prix, un grand prix d’essais grandeur nature. La Malaisie sera un vrai test pour les moteurs avec ses deux longues lignes droites de pleine charge, la chaleur, l’humidité, les grandes courbes, les gros freinages.  On risque de l’avoir sur ce circuit l’hécatombe mécanique annoncée.