24H Daytona : Les français en force pour renouer avec le succès !

Les 24 Heures de Daytona se tiendront ce week-end et pour cette édition 2013 il est peu dire que les pilotes français sont présents en grand nombre. L’occasion pour les tricolores de renouer avec le succès ? C’est ce qu’ils tenteront de faire en Floride. Une performance qui n’a plus été réalisée depuis 2005.

Bob Wollek le pionnier…
Epreuve mythique s’il en est, les 24 Heures de Daytona restent une course très américaine. Ainsi, les français à s’y être imposés ne sont pas si nombreux. Bob Wollek et Claude Ballot-Léna ont été les premiers, en 1983, à connaître les joies de la victoire. Wollek récidivera en 1985, puis en 1989, et enfin en 1991, avec un autre français, Henri Pescarolo. Il a ensuite fallu attendre 1995 et Christophe Bouchut. Puis il y eut 2000, avec Dominique Dupuy. Mais cette fois, c’était bien spécial : c’est aussi une équipe française, le Team ORECA en l’occurrence, qui goûtait au sacre ! Un exploit unique à ce jour. Après Franck Fréon en 2001, Emmanuel Collard a remporté l’édition 2005. Dernier français vainqueur, et le seul à bord d’un Daytona Prototype. Ces voitures pas franchement jolies qui, comme le nom l’indique, composent la catégorie phare des 24 Heures de Daytona.

La victoire en 2013 ? Sébastien Bourdais, Stéphane Sarrazin et consorts en rêvent !
Le plateau 2013 est relevé, c’est peu de le dire. Chip Ganassi Racing affiche des équipages de rêves pour ses BMW-Riley, avec notamment Juan Pablo Montoya, Scott Pruett (quadruple lauréat de l’épreuve), Scott Dixon (champion IndyCar, vainqueur de l’Indy 500) et Dario Franchitti (quadruple champion IndyCar, triple vainqueur de l’Indy 500). Action Express Racing, victorieux en 2010, sera redoutable avec des spécialistes – Mike Rockenfeller, Joao Barbosa – et un certain Nelson Piquet Jr au volant des Corvette DP. Quant au tenant du titre, Michael Shank Racing, il figurera aussi parmi les favoris avec des Ford-Riley et le renfort du pilote Nascar Marcos Ambrose.

Malgré tout, les pilotes français n’ont pas à rougir. Ils ont même clairement leurs chances. Sébastien Bourdais défendra les couleurs de Starworks, dans le baquet d’une Ford-Riley qu’il partagera entre autres avec Allan McNish. Du côté de 8 Star Motorsports, Nicolas Minassian et Stéphane Sarrazin formeront une véritable dream team avec Anthony Davidson et Pedro Lamy, rejoints par Enzo Potolicchio sur une Corvette DP. Ce plus difficile en revanche pour Simon Pagenaud, qui évoluera à bord d’une BMW-Riley du Team Sahlen.

Quoi qu’il en soit, au niveau performance pure, les tricolores seront surement au rendez-vous, toutes les voitures étant très proches. C’est à la force du poignet qu’il faudra aller chercher la victoire, tout en sachant que la fiabilité, comme toujours sur un double tour d’horloge, et les arrêts au stand, seront déterminants. C’est peut être encore plus vrai à Daytona, où il est difficile de faire la différence sur un tour et où les neutralisations sont nombreuses.

D’autres français seront en piste en catégorie GT et, là aussi, ils joueront la gagne : Romain Dumas et Manu Collard sur une Porsche GT3 Cup du Team TRG, Patrick Pilet chez Momo/NGT ou encore Nicolas Armindo chez Magnus Racing, et Tristan Vautier sur une Mazda 6.

Avec autant de représentants, la French Connection sera à suivre de près !

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