Dossier freinage: Les durites de frein

Dans cette longue chaîne du freinage, dont nous vous avons parlé précédemment dans notre article sur le liquide de frein, les durites de frein (aussi appelées durites d’aviation) sont également une source de perte de puissance. Sous l’effet de la chaleur et de la pression, ces dernières peuvent se déformer et gonfler. Dans ce cas, une partie de la pression sera perdue et la course de la pédale sera plus importante. Une des premières modifications à apporter à son système de freinage est donc de remplacer ces durites en plastique souple par des durites tressées, plus communément appelées de type « aviation ». En plus de limiter le gonflement, la tresse métallique qui entoure la durite en caoutchouc la protège des coupures (projection de pierres, frottement avec des parties de la voiture, etc.). Un gage de performance et de sécurité !

Lors d’un freinage, le « potentiel d’accroche » du train avant est supérieur à celui du train arrière. Il est donc nécessaire d’ajuster la puissance de freinage afin que les roues arrière ne se bloquent pas à chaque freinage appuyé. Un répartiteur est donc utilisé pour distribuer la pression entre les étriers avant et arrière. Bien que ce réglage soit effectué en usine par le constructeur et qu’il convienne à beaucoup de situations, il est parfois intéressant d’installer un répartiteur réglable.
Après avoir monté un kit gros freins sur son train avant, par exemple, il est primordial d’être capable de répartir au mieux la nouvelle puissance de freinage. Si l’on utilise sa voiture sur différents circuits, il peut être aussi intéressant d’adapter son freinage en fonction des conditions. Un freinage puissant sur l’avant facilitera le pivotement de la voiture dans les petites courbes tandis qu’un freinage « sur l’arrière » assiéra la voiture dans les courbes en appui par exemple. La répartition gauche-droite doit être uniforme et est simplement gérée par la forme des durites et la perte de charge associée. Si la séparation gauche-droite est décalée par rapport au centre du véhicule, le côté le plus court comportera généralement de petits « tournecotis » pour générer autant de perte de charge que l’autre côté. Il faut être prudent avec ce genre de modification sous peine de dégrader complètement l’équilibre de la voiture au freinage.

Suite de notre Dossier freinage : Les étriers de frein ->

Cet article est publié en collaboration et en partenariat avec l’excellent magazine
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