GT Tour 2012 Paul Ricard – Emission N°9 – 3/3

GT TOUR 2012 Circuit Paul Ricard

Le circuit Paul Ricard accueillait la dernière épreuve du GT Tour, plus exactement les deux dernières manches de la saison.

COURSE 1

Lors de la première course, disputée sur une piste sèche et sous le soleil Gilles Vannelet prend un excellent départ. Il vient, bien avant le premier virage, subtiliser la 4e place. Un peu plus loin derrière, Nicolas Tardif, au volant de la Mercedes SLS AMG n°18, se retrouve au milieu d’un accrochage qui décime le milieu du peloton.

Pour évacuer les six voitures restées au tapis, la direction de course impose une neutralisation qui durera 20 minutes. Une fois la piste dégagée, la meute reprend les débats là où ils avaient été laissés. Immédiatement dans le rythme, Gilles Vannelet pique au vif David Hallyday dans la ligne droite du Mistral, avant de s’attaquer dans la foulée à la Ferrari de Barthez. Compté provisoirement second, il prend en chasse le leader Henry Hassid. L’objectif est clair : réduire au maximum l’écart avec le leader. Le Lyonnais harcelle Henry Hassid jusqu’à leur rentrée simultanée dans les stands pour passer le relais à leur coéquipier respectif.

Maintenant au volant de la McLaren MP4-12C n°17, Sébastien Loeb repart au 3e rang dans une bagarre âpre mais sportive avec Stéphane Ortelli, Morgan Moulin Traffort et Olivier Panis. Dépossédé un temps d’une place sur le podium, Sébastien Loeb revient à l’attaque sur Olivier Panis pour trouver une ouverture à cinq minutes du damier. Les contre-attaques de l’ancien pilote de F1 seront vaines : la médaille de bronze revient au duo composé de Sébastien Loeb et Gilles Vannelet.

À la relance, la Porsche Pro GT conservait l’avantage et Henry profitait des dernières minutes de son relais pour creuser un petit écart sur la concurrence.
Ressorti des stands en leader, Anthony poursuivait l’effort en gardant la calculette à portée de main : « Pour être champions à l’arrivé de cette manche, il fallait que nous gagnions et que le duo Panis / Debard ne fasse pas mieux que quatrième. Or Olivier Panis était remonté en troisième position ! Mais nous avons eu du grand Sébastien Loeb, qui a réussi à le passer en toute fin de course ! »

COURSE 2

Le vent du Nord qui a soufflé en rafale toute la nuit a tellement fait chuter le thermomètre que la direction de course impose deux tours de chauffe pour que les pneumatiques parviennent à la bonne température. Après cette formalité exécutée, les pilotes prennent le départ de cette ultime course de la saison. L’équipage fraichement sacré comptait bien finir le championnat sur une note positive. Mais au départ, Anthony était débordé par plusieurs concurrents ayant manifestement anticipé leur envol. Un infime contact dans le premier virage expédiait un morceau de carbone dans le radiateur de la belle allemande. Radiateur percé, Anthony était contraint à l’abandon Si la meute passe le premier virage sans encombre, la deuxième courbe est le théâtre d’un accrochage dont la McLaren de Sébastien Loeb sera une victime légère. Plus gravement touchée, une Audi immobilisée en pleine trajectoire motive l’intervention du Safety Car durant quatre tours.
Les deux GT du team Sébastien Loeb Racing roulent de concert en 7e et 8e position. Immédiatement, Sébastien Loeb s’attaque aux voitures qui le précèdent avec succès : Il est compté 5e dès le sixième passage, sans toutefois pouvoir se détacher de Stéphane Ortelli. Dans leur bagarre, les deux hommes remontent sur la tête de course. 4e après 15 boucles, Sébastien Loeb cède aux assauts de l’Audi juste avant d’entrer dans les stands pour le passage de relai obligatoire. Installé dans le baquet de la MP4-12C n°17, Gilles repart le couteau entre les dents : le Lyonnais entame une folle remontée. 7e au début de son relai, il monte sur le podium provisoire en 7 tours seulement avant de lorgner du côté de la deuxième position.
Devant Gilles continue son festival : dans le virage du Beausset, il chipe la seconde place à la Porsche n°1 et s’approche à moins de 3 secondes de la Ferrari d’Olivier Panis et d’Eric Debard. La victoire est maintenant à portée de main, à quoi bon tous ces efforts pour s’arrêter à mi chemin… il faut tenter ! Mais en plein effort la McLaren entame une glissade qui finit en tête à queue. Qu’à cela ne tienne rien n’est perdu : Gille repart au charbon, reprend son rythme et arrache dans un ultime effort le deuxième podium de l’équipage.

Salut à la semaine prochaine

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Mathias Jannequin

Auteur Mathias Jannequin

Passionné par le web, la photographie, et les voitures vintages ! Fondateur du blog Le-Pilote-Automobile.com, je partage la rédaction des articles avec plusieurs auteurs passionnés et/ou pratiquants du sport automobile amateurs et professionnels.

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