Et si Yvan Muller rejoignait Sébastien Loeb chez Citroën…
A l’occasion de Mondial de l’Auto à Paris, Sébastien Loeb a levé le voile sur son avenir. Tout du moins en partie. On sait désormais que le multiple Champion du Monde des Rallyes ne disputera que quelques manches du WRC en 2013, dont le Monte-Carlo. On sait aussi qu’il devrait s’engager en WTCC, le Championnat du Monde des Voitures de Tourisme, en 2014. Cela intègre une phase de développement au cours de l’année à venir. Parmi les nombreuses questions qui subsistent, il y en a une qui pourrait avoir son importance : qui épaulera Loeb chez Citroën en WTCC ?
La réponse n’est pas facile, mais Citroën a toutes les raisons de résoudre cette interrogation au plus vite. Sébastien Loeb, si talentueux soit-il, va désormais découvrir une discipline de spécialistes, dont les courses et les autos n’ont rien à voir avec le WRC. Il serait donc bienvenu de trouver un pilote possédant déjà une certaine expérience de la discipline. Alors qui serait ce fameux compère d’aventure ? Et si c’était Yvan Muller ?
Lui aussi Alsacien, Yvan Muller sera libre à la fin de la saison après l’arrêt du programme Chevrolet en WTCC. Quelle piste pour le triple Champion du Monde WTCC ? Le V8 Supercar en Australie en est une. On lui prête également quelques opportunités aux USA. Mais Muller l’avoue, il n’est pas contre rempiler en WTCC, un championnat qui lui convient bien. Le problème est simple, les engagements officiels ne sont pas si nombreux actuellement. Le projet de Citroën pourrait donc le séduire. Et inversement.
Muller chez Citroën, pure spéculation ?
Pas tant que ça. N’oublions pas que si Sébastien Loeb a découvert le WTCC, c’est bien par l’intermédiaire d’Yvan Muller. L’an dernier, le rallyman avait fait ses premiers pas lors d’une séance privée à bord d’une Chevrolet, à l’initiative du pistard. Loeb a été séduit et on connaît la suite. Avec Muller à ses côtés, Loeb aurait le professeur parfait. Un spécialiste, un vrai, d’ores et déjà titré à plusieurs reprises. Le pilote idéal pour mettre au point la nouvelle Citroën, éviter les mauvaises pistes au niveau du développement.
Sébastien Loeb n’arrivera pas en terrain conquis, il en est bien conscient. Le risque est clair : il peut se faire battre par son propre équipier. Dans cette éventualité, ne faudrait-il pas l’être pas la référence en la matière ? Et surtout, Loeb, qui veut relever un nouveau défi, n’aurait-il pas là le challenge le plus beau qui soit : tenter de battre son équivalent en voiture de tourisme !
Alors Yvan Muller chez Citroën, future réalité ou pure fantasme ? Nous on y croit…
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